Nous voulons et défendons l’idée d’une véritable société ouverte à tous les débats, aux divers partages d’idées et de savoirs ainsi qu’à la transmission.
Nous voulons établir, bâtir, co-construire, avec les habitants de notre circonscription, des lieux de discussion où la parole sera libre et entendue. Nous favorisons toujours la participation. Quoi de mieux que de partir des besoins propres de la population pour répondre aux besoins propres de la population ? La participation de chaque individu, sans distinction d’âge, ni de territoire, ni de milieu socio-professionnel et socio-économique, dans les propositions d’actions, dans les prises de décision, dans les actes de la vie quotidienne est, selon nous, obligatoire.
En mobilisant la participation de toutes et tous, nous pouvons mener à bien des projets collectifs et améliorer la vie des habitants à travers une politique locale et nationale juste, concrète et réaliste.
La démocratie comprend l’égale socialisation. L’interaction va se traduire par le partage des espaces.
Il s’agit de susciter la participation active, tout en acceptant les spécificités culturelles, sociales et morales et en tenant pour vrai que l’ensemble de la société s’enrichit de cette variété. Pour aller plus loin, ce ne sont plus les similitudes qui lient les individus entre eux ; ils sont rendus interdépendants du fait de leur différenciation par la société. Nous le regrettons. Tout cela peut être rattaché, une nouvelle fois, à la problématique du lien social. Ce lien n’existe pas nécessairement entre les territoires, où des quartiers, sont fortement stigmatisés. Cela impacte la participation active dans la vie sociétale des habitants de ces territoires et donc cela limite la démocratie participative. Nous le regrettons.
Une personne stigmatisée est une personne qui se définit comme égale aux autres mais qui est mise à l’écart par d’autres, ou même, parfois, par elle-même, si elle se perçoit comme quelqu’un d’à part. En ce sens, une personne associée aux quartiers stigmatisés va elle-même être stigmatisée du fait de son lieu géographique. Il y a un effet Pygmalion. Nous combattons ces stigmates qui sont une source d’inégalités. Les inégalités se forment à travers les ressources que chaque membre de la société peut tirer de l’ensemble des liens qu’il exerce.
Nous favorisons l’interaction sociale qui stimule l’individu en lui fournissant la preuve de son existence et de sa valorisation par l’attention de l’autre et le regard bienveillant porté à son égard. Nous voulons inscrire la singularité des individus dans la singularité d’un collectif où chacun peut s’exprimer, échanger et penser pour l’intérêt commun. Chaque personne doit être considérée comme semblable.
Nous combattons fermement toutes formes d’assujettissement de la population ainsi que l’instrumentalisation d’un territoire et l’instrumentalisation de sa population pour asseoir une autorité et une domination gouvernées par des intérêts économiques ou d’exercice de pouvoir.
Entendre les désaccords et les comprendre, noter les souffrances et les limiter, observer les critiques et trouver des solutions, écouter les opinions et les mettre en lumière, font partie du débat démocratique, qui émancipent la construction individuelle et collective de notre société.
Nous mettons en œuvre une démocratie vivante en impliquant les personnes dans l’engagement politique, au sens d’agir et de créer ou recréer avec autrui ; afin de faire évoluer et de transformer notre cadre de vie en imaginant des alternatives.
L’engagement fait notre force et engendre la force collective. L’humanisme en fait de même et la solidarité commune trace notre chemin, votre chemin.